Isabelle Autissier aime la mer et s'intresse à la terre...

J'ai relu la tribune d'Isabelle Autissier et de Serge Orru dans Le Monde. Je ne partage pas tout mais je vous livre mes points d'accord

http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/tribune-d-isabelle-autissier-et-de-serge-orru-dans-le-monde-pollution-de-l-eau-l-etat-doit-mettre-au-pas-l-agriculture-industrielle

Je partage que la Politique agricole commune est le levier le plus fort pour aider l'agriculture à répondre aux défis qui sont devant elles ( changement climatique, alimentation de qualité, préservation des ressources, place des paysans dans les sociètés modernes) et je l'écris souvent et plus en détail.

Je cite aussi cette partie : "Les récents propos de M. Le Métayer affirmant que "la pause environnementale ne coûtera pas d'argent" sont aussi faux qu'irresponsables. Ils auraient en outre pour résultat de maintenir les agriculteurs dans un système dont ils sont autant victimes qu'acteurs, comme maillon d'une chaîne de production qui les dépasse et qui les a conduits dans une impasse économique, sociale et écologique"

Je crois moi aussi qu'une bonne partie (ça dépasse la situation des producteurs de porcs bretons qui sont souvent cités en exemple) des paysans n'est plus du tout dans l'action concernant la destinée de sa production et ainsi la pratique de cette production.

D'ailleurs, la filière porcine est essentiellement basée sur un marché ouvert, en compétition perpétuelle avec les voisins danois, allemands, espagnols... C'est, sauve qui peut et chacun sa gueule, malgré une forte proportion de coopératives ! Ce n'est pas à elle que je poserai forcément la question d'une conversion de ce modèle qui pousse les éleveurs à faire chaque année un peu plus de cochons. Et pourtant, le débat devrait être ouvert quand on sait que cette viande est très prisée et accessible.

Je propose donc un débat sur la relocalisation d'une partie des porcheries dans les régions de France qui ont d'excellents produits de cochonaille renommés (le jambon de bayonne, le saucisson ardéchois, la saussice de Morteaux...). Si ces élevages sont sur paille ou traditionnels, les riverains seront ils ok ??

Ah oui,  j'aime bien la bretagne et c'est bon de voir que ça bouge...

Ainsi, la bio se développe très fortement (chiffre de l'agence bio 2009) dans la région et une association favorise l'échange autour de l'agriculture de conservation : http://www.asso-base.fr/