La volotilité, c'est pas bien ! Vive le G20 !
Bruno Le Maire estime qu'il est sur le bon chemin quand à la lutte contre la volatilité des cours des matières premières. Il est d'ailleurs en train de fair ele tour de la planète pour faire connaitre ses convistions a ce sujet...
Son plan d'action pour le G20 est le suivant: une meilleure transparence sur la prodcution et les stocks, un système d'alerte afin de prévoir les crises, un plan de soutien des pays les plus fragiles par l'intermédiaire du PAM et enfin la limitation des positions sur les marchés financiers.
Permettez moi d'en douter Mr le Ministre, puisqu'il me semble que les étapes les plus élémentaires n'ont pas été respectées dans votre cheminement: le lieu de ces ambitions me semble légèrement biaisé, le G20 et son partenaire, l'OMC et le fameux Pascal Lamy que vous jugez être proche de vos intérêts n'ont pas forcément changé leur regard vis à vis des questions alimentaires et de la particulurarité de cette problématique. En clair, Mr Le Maire cherche un consensus a minima, "médiatique", avec des pays et des instances qui ne voient le monde que sous l'angle du commerce et de la compétition !
Par ailleurs et sensiblement sur le même sujet, j'ai assisté au congrès de la Fédé nationale des coopératives laitières dans lequel il était question de la volatilité des cours des matières premières et des gains de compétivité de la filière laitière dans un monde ouvert avec des zones de croissance forte... Une première partie de la matinée était destinée à faire comprendre à la salle que la volatilité, c'est pas bien, et que les instances politiques et mondiales devaient réinventer la régulation des marchés par des mécanismes simples comme le stockage ou les droits de douannes, outils de gestion que ces mêmes décideurs ont décidé d'abandonner sous l'odre de l'OMC, il y a une dizaine d'années avec les conséquences que l'on connait aujourd'hui.
L'autre partie de matinée devait permettre à l'assemblée de comprendre que la filière laitière frnaçaises n'était pas suffisamment comptétitive et donc restructurée pour aller chercher les zones de croissance à l'international et qu'ainsi il fallait être capable de produire plus. Une économiste digne d'un pachiderme conclut une table ronde insipide en lançant à des présidents et des DG de coop qu'il fallait se préparer à produire pour 250 euros les 1000 litres de lait !
Que le président d'une fédération qui connait une certaine diversité dans ses rangs soit obligé de faire le grand écart tout au long de son discours pour que ses adhérents entendent ce qu'ils avaient envie d'entendre peut tout à fait s'envisager dans ce monde professionnel sclérosé. Par contre qu'il n'y ait aucun lien qui ne soit même envisagé entre les deux moments de la matinée, alors là je suis assez bluffé de la bêtise ambiante !
Je ne nie pas que ce marché mondial des commodités (lit, sucre, céréales...) soit un repère de requins et une jungle, mais que 50 % du lait français représenté dans cette salle n'arrive pas à se poser la simple question de leur responsabilité en tant que producteurs et président de coop dans la désorganisation des marchés alors que personne ne veut se mouiller sur la gestion des volumes produits à la sortie de ces putains de quotas (ces fameux outils du passé selon Le Maire qui permettent de maitriser l'offre et donc de réguler les marchés) et ne pense qu'à conquérir des marchés extèrieurs pour soi disant "nourrir la planète" en produisant plus, me laisse dubitatif !
Conclusion implacable : Il faut réguler les marchés pour protéger les paysans français et leurs coopératives pour éviter le déclin de la France
Moralité: Chers paysans du sud , chers pauvres, il va falloir attendre encore un peu, priorité aux irresponsables !