Qui va écrire la suite de Nature Capitale ?
Un évènement qui rassemble près de 2 millions de visiteurs est forcément un évènement qui a du sens ou qui répond à une attente... J'ai passé deux jours dans les coulisses de Nature Capitale à cogiter au sens de cet investissement.
La grande moisson n'en aurait plus aucun aujourd'hui. Des moiss batt symbolisant la puissance et le blé, la nourriture du monde seraient très mal perçus. La seule production au détriment des hommes qui la font, de l'équilibre des territoires ou des ressources naturelles viendrait de mourrir de sa belle mort si je n'avais pas quelques doutes sur la capacité du syndicalisme agricole à contruire autre chose.
Une page doit se tourner selon moi. Pour écrire cette nouvelle page, il faut établir quelques préalables et retenir les enseignements du passé: les paysans français n'ont pas vocation à nourrir la planète; la préservation des ressources naturelles n'est pas une charge pour les seuls paysans mais un capital dont nous partageons la responsabilité; les paysans ne doivent pas être de simples fournisseurs du modèle voiture-industrie- hypermarché; l'enjeu alimentaire dépasse largement la "petite" santé de chacun d'entre nous. Etc, etc, etc...vous connaissez mes positions sur le modèle agricole et alimentaire dont nous avons besoin.
Les premières lignes vont être laborieuses mais cette nouvelle page va s'écrire et ce, avec ou sans le syndicalisme agricole, c'est à eux de voir !