Pas "moins" mais "mieux" de viande ! Nous avons le choix...

FAUT-IL...ARRETER DE MANGER DE LA VIANDE POUR SAUVER LA PLANETE ?

Sur France inter au journal de 8 heures ce matin, dans une chronique sur Copenhague, Nathalie Fontrel propose à chaque habitant de cette planète de manger moins de viande. Au delà des inégalités certaines de l'accès aux protéines des habitants de cette planète, je m'interroge à qui peut profiter ce raccourci habituel.
Fabrice Nicollino, dans son livre "Bidoche", dénonce ainsi l'industrialisation de la viande et propose d'en consommer beaucoup moins.

L'impact sur l'environnement de la production intensive est indéniable (transport, déforestation, soja ogm, concentration des déjections...). Malheureusement, F. Nicolino ne précise que trop rarement que la production française ne ressemble pas tout à fait à ce qu'il dénonce. Meêm si nous prenons peu à peu le chemin de l'industrialisation à l'américaine. Ainsi dans un même temps, l'Europe dans le cadre des accords OMC a de nouveau ouvert ses frontières à un quota supplémentaire de viande américaine. La grande distribution, les Industries agro alimentaires, les prestataires de service de la restauration collective n'hésitent pas à en profiter, voire pour certains investissent là bas (groupe DOUX). Ainsi, la production ovine et bovine française baisse régulièrement quand la consommation augmente.

C'est pourquoi je suis convaincu qu'il faut manger moins de vainde mais surtout "mieux de viande". L'impact de l'élevage intensif est bien plus important que celui dit "extensif". La viande issue de nos élevages pour la plupart dans des régions herbagères doit être favorisé. Les paysages français en dépendent et surtout les éleveurs qui font ce métier avec passion et discernement. Nous avons besoin de politiques favorables à ce type d'élevage comme l'explique dans "La Terre" de cette semaine, Gérard Le Puill, mais aussi et une nouvelle fois, d'un consommateur éclairé et acteur dans ses choix quotidiens.