La crise du lait cache un mal plus profond...

La crise du lait cache un mal plus profond que nous ne voulons pas voir.

Les paysans qui s'y sont engagés ont trouvé là un espace de liberté qu’ils ne trouvaient plus dans la valorisation de leurs produits. Ils ont eu la sensation de reprendre la destinée de leurs produits et pour cela je salue cette volonté.

Cependant, je crois pertinemment que notre liberté de paysan passera par l’action collective. Reconquérir la destinée, la valeur de nos produits, leur image et le cœur des citoyens passera par une réinvention des relations du collectif.

Le fatalisme ambiant quand à libéralisation des marchés et des relations est à vomir pour ma génération.

Le syndicalisme fait l’aumône tous les six mois pour quelques millions d’euros. Il doit retrouver le goût de la liberté de penser et d’action.

La responsabilité plutôt que la co-gestion

La génération actuelle à la tête des structures agricoles représentatives ne croit plus à un monde meilleur. Elle doit passer le relais à une génération qui rejette la compétition comme seul modèle de société viable

Il faut appeler à un rassemblement des forces syndicales pour un débat large.

Les pouvoirs publics sont en train de faire mourir le dernier bastion d’une agriculture à la française, garante des équilibres sociaux, humains et territoriaux.

Pour finir, une petite réflexion sur l'actuelle propagande anti-contractualisation menée actuellement par l'APLI (et consorts) fera l'objet d'un prochain post...

Comments

[Clab]

Quel type d'actions seraient souhaitables selon toi ?